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La fraise du Québec peut « faire sa fraîche » 

Chaque été, les Québécois sont aux aguets et surveillent impatiemment le retour de la fraise du Québec. On se précipite dans les champs de nos producteurs locaux pour y cueillir ces petits fruits, véritables bonbons de la nature !

Pas étonnant que l’enthousiasme perdure pour cet emblème national. La fraise du Québec, bien rouge, savoureuse, locale et écoresponsable, a toutes les raisons de faire sa fraîche !

Une fierté nationale

« Il n’y a pas plus québécois et local que la fraise ! C’est l’un des fruits qui représente le mieux notre culture et nos traditions. Il fait partie de notre ADN », mentionne la nutritionniste, docteure en pharmacie et locavore, Annie Ferland de Science et fourchette.

Consommer la fraise du Québec, c’est aussi un geste que l’on pose pour favoriser l’économie locale. En privilégiant les fraises de chez nous, on soutient pas moins de 500 producteurs et 10 000 travailleurs passionnés. Notre argent est directement réinvesti dans notre milieu.

Fraîcheur optimale

Si la fraise québécoise est si délicieuse, c’est en grande partie grâce à sa fraîcheur. Ultime quand on la cueille soi-même dans l’un des quelques 300 champs qui offrent l’autocueillette, mais également optimale lorsqu’achetée directement chez le producteur :

« Lorsqu’on se procure un casseau à la ferme, on obtient des fraises qui ont été cueillies le jour même ! », garantit David Lemire, président de l’Association des producteurs de fraises et framboises du Québec (APFFQ).

Écoresponsable

Un fruit provenant de la Californie parcourt environ 5000 kilomètres dans un camion réfrigéré. Ce n’est qu’après 7 jours et plus de 160 heures de camionnage qu’il se retrouve dans les supermarchés du Québec. Ce seul voyage rejetterait donc plus de 7000 kilogrammes de CO2 dans l’air avant de se retrouver dans notre assiette.

La moyenne de kilomètres parcourus pour une fraise québécoise, lorsqu’achetée en épicerie, est plutôt d’environ 100 km.  La production de gaz à effet de serre liée au transport est donc minime et incomparable avec celle des fraises importées.

« Bien souvent, les producteurs vont eux-mêmes approvisionner les épiceries de leur région alors les fraises qu’on y achète sont majoritairement cultivées à proximité», explique David Lemire. Il n’y a donc plus aucun doute quant à la traçabilité du produit.

De qualité certifiée

Les fraises du Québec doivent répondre à des normes sévères de l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) pour être identifiées «Canada no 1». Elles doivent être bien formées, de la bonne couleur, exemptes d’humidité, non pourries, matures et fermes. Elles sont également soumises à une réglementation stricte établie par l’Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire.

Si les agriculteurs ont toujours eu à protéger leurs champs des insectes, des maladies et des mauvaises herbes, ils adoptent aujourd’hui plusieurs pratiques durables pour lutter contre les ennemis de cultures et offrir ainsi des fruits sains et délicieux. Bien souvent, on privilégie la “lutte intégrée”, ce qui veut dire entre autres que des prédateurs déjà présents naturellement vont se charger d’en éliminer d’autres », précise le président de l’APFFQ.

Rouge et délicieuse

Tous ces facteurs : l’aspect local, la fraîcheur et l’attention portée au fruit contribuent au goût unique et savoureux de la fraise du Québec.

Comme les producteurs n’ont pas à rendre leurs fraises résistantes au transport, ils peuvent cultiver des variétés adaptées à notre consommation locale. Elles sont plus délicates, mais extrêmement sucrées et juteuses !

Et il n’y a pas meilleure source de vitamine C et d’antioxydants qu’une fraise cueillie au maximum de sa fraîcheur.

« C’est vraiment une grosse dose d’amour dans notre bouche ! », conclut Annie Ferland.

 

Sources :