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Le métier de l’heure : cueilleur de petits fruits
Par Sarah Paré
À bien y penser, le métier de cueilleur existe depuis que l’homme a intégré les petits fruits dans son alimentation. Comme aucune machine ne peut cueillir nos précieux petits trésors, dès le mois de mai, les travailleurs s’affairent à combler l’appétit des familles en fraises et framboises d’ici. Aujourd’hui, nous levons le voile sur ce difficile mais si essentiel métier.
Précisons d’emblée que les cueilleurs sont payés soit au rendement s’ils travaillent uniquement à la récolte, soit à l’heure s’ils font aussi des travaux d’entretien.
Au Québec, le secteur des fraises et des framboises est le seul qui rémunère encore au rendement. Les cueilleurs qui ont développé de bonnes techniques et les jeunes qui cherchent un travail d’été accessible se retrouvent ainsi avantagés.
Le secteur des fraises et framboises permet à plus de 2 000 travailleurs hispanophones d’obtenir un emploi au Québec chaque été. Environ 500 jeunes Québécois de moins de 16 ans choisissent aussi les champs de petits fruits afin d’acquérir une première expérience de travail. C’est d’ailleurs un métier très valorisé puisqu’il offre une formation axée sur l’efficacité et la rigueur.
Un métier exigeant
Si certains croient que la cueillette de fraises est synonyme de vacances, laissez-nous vous dire que ce n’est pas une mince tâche! Exposés au soleil toute la journée et accroupis la plupart du temps, les cueilleurs doivent composer quotidiennement avec un travail exigeant. De plus, comme la saison dure maintenant cinq mois, ils doivent pouvoir récolter les fraises d’automne. Un bon cueilleur doit donc être disponible, énergique et rigoureux.
Rendons ainsi hommage à nos travailleurs de la terre pour les efforts qu’ils mettent chaque jour afin que vous puissiez savourer nos fabuleux petits fruits, et ce, partout au Québec!